On va interviewer Mouhamadou Diop, un étudiant subsaharien qui avait étudié au Maroc. On veut à travers cette interview connaître comment il/elle a choisi le Maroc pour ses études, comment il/elle a financer ses Maroc, est ce qu’il/elle a des regrets ? etc. On va procéder par des questions et des réponses les unes après les autres.
Interviewer: Merci Mouhamadou Diop d’avoir accepté l'interview et bienvenue ! pour ne pas perdre du temps, parle nous un peu de ton parcours scolaire avant de venir au Maroc.
Mouhamadou :Tout d’abord, je tiens sincèrement à vous remercier pour cette opportunité. C’est un véritable honneur pour moi de pouvoir partager avec vous mon humble expérience. Mon parcours, bien que classique dans l’ensemble, comporte une particularité : j’ai dû passer le bac à trois reprises avant de réussir lors de la troisième tentative. Cette expérience m’a appris une chose essentielle : avec de la volonté, tout est possible. C’est grâce à ma détermination que j’ai non seulement obtenu mon bac, mais également une bourse d’études au Maroc.
Interviewer: Quand est-ce que vous êtes venu au Maroc, Quel etait votre filiere au Maroc et dans quelle etablissement (et ville) ?
Mouhamadou :Je suis arrivé au Maroc le 22 octobre 2018 grâce à une bourse d’études de trois ans offerte par l’État du Sénégal pour intégrer la filière des sciences juridiques à la faculté des sciences juridiques de l’université Abdelmalek Essaâdi à Tanger. Cette formation s’est conclue par l’obtention d’une licence en droit privé.
Initialement, je prévoyais d’arrêter mes études après la licence pour entrer sur le marché du travail. Cependant, après une discussion avec mon père, il m’a fait comprendre l’importance, dans ma génération, de poursuivre jusqu’au master pour être plus compétitif. Son conseil m’a convaincu, et j’ai décidé de passer le concours du Master en droit international des affaires à Tanger. Par la grâce de Dieu, j’ai réussi ce concours, et ces deux années de formation ont été couronnées par l’obtention d’un master en droit international des affaires, avec la mention "assez bien".
Interviewer: Comment avez financer vos etudes au Maroc?
Mouhamadou: Pour le financement des études au maroc , c’est mon papa qui est mon promoteur, il a financé tout , une fois au Maroc on avait une bourse de l’état du senegal et du maroc et surtout l’appui financière des parents .
Interviewer: Quelles sont les aspects positives des etudes au Maroc particulierement de votre filiere?
Mouhamadou: le Maroc constitue un excellent choix pour les études de droit grâce à son système d’enseignement reconnu, sa diversité culturelle et linguistique, ainsi que les opportunités professionnelles qu’il offre.
Interviewer: Quelles sont les aspects negatives des etudes au Maroc particulierement de votre filiere?
Mouhamadou: Les opportunités d’emploi dans le secteur juridique marocain sont limitées pour les étudiants internationaux, surtout pour ceux qui souhaitent pratiquer directement dans ce système juridique.
Interviewer: Quelles sont etaient vos perspectives apres l’obtention de votre diplome ?
Mouhamadou: Après avoir obtenu mon diplôme, j'avais initialement prévu de rentrer au Sénégal, ce que j'ai effectivement fait. Je crois fermement en mes capacités et aspire à intégrer les cadres de l'administration. Je suis pleinement engagé dans cette voie.
Interviewer: Est ce que il est facile de trouver du travaille au Senegal apres avoir etude (votre filiere) au Maroc ?
Mouhamadou: Le marché de l’emploi au Sénégal est très compétitif, et il est parfois difficile de s’y insérer, quelle que soit la filière. Cependant, une bonne préparation, un réseau professionnel solide et des compétences complémentaires (comme la maîtrise de plusieurs langues ou des formations supplémentaires) peuvent faire la différence. En fin de compte, c’est la combinaison de la formation, de l’expérience et de la détermination qui facilite l’accès au marché du travail.
Interviewer: Quels sont tes conseils pour ceux qui veulent venir etudier (votre filiere) au Maroc?
Mouhamadou: Le Maroc est un pays qui offre un enseignement de qualité et se distingue par sa richesse culturelle et sa diversité. Avec de la volonté, tout est possible, quelle que soit la filière choisie. Cependant, il est important de noter que les études à l’étranger peuvent être exigeantes. Avec de la discipline et de la motivation, vous pourrez surmonter les défis qui se présenteront.
J’insiste également sur l’importance du choix de la filière : il est essentiel de bien se renseigner et de mener des investigations approfondies avant de s’engager. Cela vous évitera de perdre du temps et de gaspiller vos opportunités. Étudier à l’étranger n’est pas toujours facile, et l’adaptation peut parfois être un obstacle. Prenez donc le temps de bien réfléchir à votre projet d’études pour qu’il corresponde à vos aspirations et à vos objectifs.
Interviewer: Est ce que vous regrettez d’avoir etudier au Maroc
Mouhamadou: Je ne regrette absolument rien de mon expérience au Maroc, bien au contraire, je suis ravi d’y avoir étudié. Le Maroc est devenu mon second pays. J’y ai fait de magnifiques rencontres et, grâce aux associations estudiantines, j’ai pu me lier d’amitié avec des personnes venant de partout en Afrique. Comme on dit, "qui a les hommes, a tout".
Le Maroc a véritablement forgé ma personnalité et m’a apporté de précieuses leçons, tant sur le plan académique que sur celui de la vie en général. Pour tout cela, je dis un grand merci au Maroc.
Interviewer: Merci de nous avoir accordé votre temps, à bientôt!
Mouhamadou: Merci à vous!
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